J’ai assisté ce matin à la conférence de presse de VDL2, le Cefrio et SOM qui nous dévoilaient les derniers résultats de leur étude sur l’ampleur du commerce électronique au Québec. Je vous laisse le soin de consulter les résultats dans leurs détails.
Nous avons appris que depuis les 9 mois que ce groupe produit ses analyses, la moyenne mensuelle d’achats en ligne s’établit à 265$ millions. Il s’agit certes d’une fraction du commerce de détail, mais déjà pris en soi, on ne peut nier qu’il y a là déjà un beau petit marché ! Allez consulter l’étude pour savoir entre autres dans quelles catégories ces achats s’effectuent principalement; il y a quelques surprises.
Le tout me fait réfléchir sur la position qu’occupent nos entreprises sur Internet. En tant que consommateur qui dépensent beaucoup d’argent sur le Web (pour mes besoins personnels et professionels), je ne peux m’empêcher de constater que la majorité de cet argent va à des entreprises hors Québec. Le tout m’apparaît comme étant un sérieux problème d’offre. On achète ailleurs parce qu’on ne peut pas acheter “localement” dans bien des cas.
Inutile de dire que nos entreprises sont en train de passer à côté de bien des occasions d’affaires à mon avis. D’ailleurs, le groupe responsable de l’étude a déclaré ce matin que la prochaine mouture de l’étude prendrait en compte le “lieu” d’achat.
J’ai bien peur que l’on apprendra qu’effectivement une bonne partie, sinon la majorité, de ces 265 millions de dollars sortent du Québec.
Grâce à ce travail de VDL2 et ses partenaires, nos entreprises ne peuvent plus nier ou minimiser la réalité du Web québécois : il y a un marché !